Les indépendants à titre principal et accessoire, les conjoints aidants et les aidants indépendants peuvent souscrire une Pension libre complémentaire pour indépendant, mieux connue sous l'abréviation PLCI. À l'instar de l'épargne-pension, la déductibilité fiscale est liée à des montants maximaux autorisés, qui sont revus chaque année.
Pour une PLCI classique, qui prévoit un capital pension à l'échéance, les indépendants peuvent verser un maximum de 8,17 % des revenus sur lesquels ils ont payé des cotisations sociales. Le plafond pour 2014 s'élève à 3027,09 euros ; la prime minimale est de 100 euros.
Les revenus d'il y a trois ans
La prime maximale est donc calculée sur la base de vos revenus d’il y a trois ans. Que devez-vous faire si vous venez de débuter votre activité d'indépendant ? Cela ne pose en réalité aucun problème : vous pouvez, en tant que jeune indépendant, souscrire une PLCI dont le montant des cotisations dépendra de deux paramètres : votre statut et les cotisations sociales que vous versez.
- Si vous êtes indépendant à titre principal depuis moins de trois ans et si vous versez la cotisation minimale, vous pourrez investir un maximum égal à 8,17 % du revenu de référence fictif pour entrepreneurs débutants, ce qui correspond à une prime annuelle de 1048,26 euros.
- Si vous êtes indépendant à titre principal depuis moins de trois ans et si vous versez volontairement des cotisations sociales supérieures, calculées sur un revenu estimé, vous pourrez dans ce cas investir un montant égal à maximum 8,17 % de ce revenu estimé, avec un maximum annuel de 3027,09 euros.
- Si vous êtes indépendant à titre accessoire depuis moins de trois ans, vous pourrez verser un montant maximal égal à 8,17 % du revenu estimé (pour autant qu'il soit égal ou supérieur à 12 830 euros), avec un maximum annuel de 3027,09 euros.
Attention : les primes donnent non seulement droit à des avantages fiscaux, mais l’indépendant pourra aussi verser moins de cotisations sociales.